{ En primeur }  ◊ Un verbe riche et coloré, tantôt
léger et désinvolte, tantôt vif et acéré, parfois déroutant.
Un périple initiatique pour le moins inhabituel
dans les méandres du temps et de la psyché.

 

R E N É   J U L I E N     

Une césure dans le temps

Après L’Allumeur de réverbère, un recueil de pensées

qui se voulait une réflexion sur la beauté et la fragilité humaine

en même temps qu’une dénonciation en règle de l’indifférence,

de l’insignifiance, et de l’inconscience sous toutes ses formes,

l’auteur opte ici pour un essai de style libre à connotation

poétique où le verbe, tout en finesse et empreint d’intériorité,

renvoie constamment à l’image à laquelle il se juxtapose

et se fond, comme dans un miroir, un verbe riche et coloré,

tantôt léger et désinvolte, tantôt vif et acéré, parfois déroutant. 



L’ouvrage, qui se présente en deux volets,

Une césure dans le temps
 et À l’ombre du sottisier,

convie le lecteur à un périple initiatique pour le moins

inhabituel dans les méandres du temps et de la psyché.



Dans ce livre, où chaque mot est une image, le recours à la visualisation

ne peut que rehausser le plaisir de la lecture, tout en la facilitant.






A P E R Ç U S   D U   M O M E N T

::

De la même manière
Qu’on ne laisse pas indéfiniment
Son jardin à l’abandon
Sans se voir contraint un jour
D’en cueillir les ronces
On ne carbure pas indéfiniment
À l’insignifiance
Sans que son esprit finisse
Par opérer sous vide


::

Il ne faut pas attendre le jour
où la religion nous sera imposée
par la force, [...] où nos mères,
nos sœurs, nos conjointes et nos filles
se verront imposer en permanence
le port d’un scaphandre d’acier
à double coque cadenassé à double
tour en remplacement de l’actuel scaphandre de bure, leur chapelet
leur tenant lieu de tuba, [...]
où nous serons témoins, sinon victimes,
de nos premières attaques kamikazes, et où nous aurons droit à des
séances régulières de flagellation,
de crucifixion et de lapidation.


 

R E N É   J U L I E N     

L’Allumeur de réverbère

Dans l’infinité de l’océan cosmique,

la Terre n’est qu’un îlot à la dérive parmi tant d’autres,

un îlot dont l’Homme, avec toute la prétention dont il est capable, 

osera dire qu’il est le seul sur lequel on puisse retrouver 

une forme de vie intelligente, en l’occurrence lui-même. 

Un jour viendra où il réalisera à quel point

son ignorance aura été grande !…



Originaire de la Gaspésie, l’auteur se livre ici à un exercice

de réflexion résolument hors norme qui se veut à la fois

un éloge à l’extraordinaire beauté de la fragilité humaine

et une dénonciation en règle de l’indifférence, de l’insignifiance

et de l’inconscience sous toutes ses formes
.




A P E R Ç U S   D U   M O M E N T

::

Plus le parfum sent de loin,
moins il risque d’être de qualité


::

Un cheveu teint ou un visage remonté
n’altère en rien le cours du temps

© 2003-2018 – Alternativa. Tous droits réservés. Oeuvres de Gertrude Corriveau.

 

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